du 20 au 22 novembre 2002, île
de Porquerolles. Le corps, c'est là où le sens s'échappe.
LA VENUE. Titre provisoire du film. 4 heures de film / 72 heures de tournage
: la plage noire, la plage blanche, le phare, l'orage, les falaises, les pics,
la place du village vue d'une flaque d'eau, et le ciel dans la mer. Encore le
sable, les arbousiers, les eucaliptus. Premiers rushes. Je pense à Van
Gogh filmé par Pialat. Présence de Christophe, corps et ombre,
effacement, disparition, chute et envol. L'image est en mouvement, en éténdue,
en fraction du rythme et de l'espace. Tremblement du paysage et de la lumière.
Des présences aussi.
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Trois temps du récit se dégagent
: celui de la venue / il vient / DIRE, celui de la présence / il est
vu / VOIR, celui du regard / il voit / ENTENDRE.
A charge de la poésie pour nommer l'entre, le lien, le passage. Mettre
en trans - transmettre. Frédérique juste, curieuse, précise,
mystérieuse d'élans et d'étonnements et de confiance. Le
montage est prévu la semaine prochaine à Paris. T.
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